Cabinet de kinésithérapie DSR

Le mouvement comme pilier d’une bonne santé

En tant que kinésithérapeute, je suis chaque jour témoin de l’impact du mouvement sur notre santé physique et mentale. L’absence d’activité, qu’elle soit due à un mode de vie sédentaire ou à d’autres facteurs, augmente le risque de nombreuses pathologies, et cela dès le plus jeune âge. Alors, pourquoi ne pas faire du mouvement une passion que nous transmettons à nos enfants dès leurs premiers instants de vie, voire depuis le ventre de leur maman ?



Le mouvement, ce n’est pas seulement l’exercice physique. C’est tout ce qui stimule nos muscles, nos articulations et notre cerveau. Il active la circulation, entretient notre équilibre et participe au développement harmonieux du corps et de l’esprit. Un enfant qui bouge, c’est un enfant qui explore, apprend et se connecte à son environnement.

 

Malheureusement, dans notre société, le manque d’activité physique touche même les plus jeunes. Les écrans, les rythmes de vie effrénés ou, paradoxalement, trop statiques, limitent souvent les occasions de bouger. En tant que thérapeute, je constate à quel point cela peut affecter le développement global des enfants : retards moteurs, troubles posturaux, mais aussi impact sur la gestion des émotions et l’estime de soi.

Le goût du mouvement : une transmission dès les premiers mois

Le mouvement, c’est un plaisir qu’on peut cultiver très tôt. Dès les premiers mois de vie, les nourrissons explorent leur corps : tourner la tête, attraper leurs pieds, rouler sur le ventre… Ces gestes sont bien plus que mignons ; ils sont essentiels pour développer leur coordination, leur équilibre, leur force musculaire et leur curiosité naturelle.

Et si nous commencions encore plus tôt ? Pendant la grossesse, le fœtus est déjà un petit gymnaste. Les mouvements maternels, qu’il ressent directement, contribuent à son éveil sensoriel et à sa perception du monde extérieur. Ainsi, une future maman active transmet déjà, sans le savoir, le goût du mouvement à son bébé.

Faire aimer le mouvement aux enfants

Comment transmettre cette passion ? Il ne s’agit pas de pousser nos enfants à faire du sport à tout prix, mais plutôt de les accompagner dans la découverte du plaisir de bouger. Voici quelques pistes :

  1. Encourager le jeu libre : laissez vos enfants ramper, grimper, sauter, courir à leur guise. Le jeu spontané est la forme la plus naturelle de mouvement.
  2. Proposer des activités adaptées à chaque âge : massages pour les nourrissons, jeux d’éveil moteur pour les tout-petits, parcours de motricité pour les plus grands. Chaque étape du développement offre des opportunités uniques.
  3. Donner l’exemple : les enfants imitent leurs parents. Une famille active inspire naturellement les plus jeunes à bouger.
  4. Valoriser le plaisir plutôt que la performance : le mouvement ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un moment de joie et d’épanouissement.

Un enjeu de santé publique

Promouvoir le mouvement dès la petite enfance, c’est poser les bases d’une bonne santé pour toute la vie. Cela prévient les troubles musculosquelettiques, favorise un développement psychomoteur harmonieux et contribue à une meilleure régulation émotionnelle. C’est un investissement à long terme, à la fois pour l’individu et pour la société.

Une mission commune, un travail en équipe 

En tant que kinésithérapeute, je rêve d’un monde où le mouvement devient une habitude naturelle et joyeuse dès les premiers instants de vie. Ce rêve commence par une prise de conscience collective : parents, professionnels de la petite enfance, éducateurs, soignants, nous avons tous un rôle à jouer. 

Alors, bougeons, explorons, et transmettons à nos enfants cette passion qui les accompagnera tout au long de leur vie. Parce que le mouvement, c’est bien plus qu’un pilier de la santé : c’est une célébration de la vie elle-même. 

 

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